FICHE TECHNIQUE :
Mise en jambes pour cette première alpine de
l’année dans ce site exceptionnel : un lac qui baigne le pied du glacier qui l'alimente et dans lequel les séracs tombent directement et flottent. Spectacle unique.
Nous connaissons bien la sortie pour
l’avoir déjà faite plusieurs fois.
| A partir du Perron 1617 m, gagner le Pont Ferrand, passer le pont et monter le long de la cascade : cette partie est plus impressionnante que difficile, mais peut être glissante en cas de pluie. |  |
Suivre le sentier le long du Ferrand et, en laissant sur la droite le sentier qui monte vers le Chevaleret, aller vers la cabane de berger des Bruyères. Du bas de la cascade à la cabane des Bruyères, compter 40 mn, et quelques passages à gué. Sur ce parcours on peut observer une petite résurgence, toute petite source qui a toujours été un plaisir pour Yoann et Arthur. Le niveau d’eau est assez bas le matin, il rince la poussière des chaussures mais peut être plus haut dès l’après midi lorsqu’il fait chaud.
De la cabane de berger, continuer dans le fond de la vallée du Ferrand en traversant quelques fois le torrent sur des passerelles. Passage long et plat (100 m de dénivelée). Sur la droite on peut observer à loisirs l’échine de Prahouat qui, vue de là, parait régulière et quasiment plate (c’est beaucoup moins vrai lorsqu’on la chevauche). Au fond de la vallée du Ferrand, traverser une nouvelle fois les deux bras du torrent (passerelles, panneaux, flèches peintes) et monter en rive droite. Laisser sur la droite le sentier du col de la Valette (d’où on voit le Mont Blanc) et aller vers le lac des Quirlies.
La montée est dure, surtout pour une première, 400 m de dénivelée à avaler. Le sentier est d’abord bien tracé en lacets serrés puis, vers le haut le cheminement entre les blocs devient plus erratique le long de la Crète des Sauvages. Au fur et à mesure de la progression on voit apparaître, au sud, le massif de l’Oisans, glacier de Mont de Lans, Râteau et Meije, à l’est les aiguilles d’Arve, le Goléon et le plateau d’Emparis.
Enfin, après
une heure de montée, passé le verrou glaciaire,
on découvre le lac des Quirlies dans lequel se
déverse directement le glacier du même nom. Avec
un peu de chance il est même possible de voir un
sérac flotter entre deux eaux et la glace recouvrir le fond
du lac. Le paysage est superbe, avec des contrastes importants de
couleurs : blanc du glacier, noir des moraines, eau bleue –
blanchâtre du lac se détachant du glacier ou des
rives minérales.
Après un pique nique, quelques rayons de soleil à l’abri d’un rempart de pierres pour se protéger du vent et quelques pas prudents sur les névés et sur le bas du glacier, nous sommes redescendus par le même chemin. Au bilan une bonne balade et quatre marcheurs en forme. Nous allons pouvoir envisager le programme des jours suivants avec un peu d’ambition. Nous referons peut être un jour une sortie vers le lac des Quirlies, mais en suivant une voie différente : il est en effet possible de monter au lac par le versant du massif des Rousses en passant sous le Râteau des Rousses.
